« A cette époque de défis et de changements, l'Organisation des Nations unies est encore plus importante que jamais, car notre monde est encore plus interdépendant qu'il ne l'a jamais été », a déclaré le président Clinton lors du discours qu'il a prononcé le 24 septembre 1996, devant l'Assemblée générale de cette organisation.

A propos des critiques dont l'ONU fait l'objet de la part de certains hommes politiques et de certains courants de l'opinion aux États-Unis, il a tenu à rassurer les autres états membres en ces termes : « La majorité des Américains appuient les Nations unies non seulement parce que cette institution est le reflet de leurs propres idéaux, mais aussi parce qu'elle renforce leurs intérêts. Nous devons continuer à oeuvrer afin de montrer le soutien de notre peuple. »

Le présent numéro de la revue Les Objectifs de politique étrangère des États-Unis examine les relations entre les États- Unis et l'Organisation des Nations unies et présente les vues de parlementaires et de personnalités qui sont pour ou contre cette institution. Le représentant permanent des États-Unis auprès de l'ONU, M. Bill Richardson, souligne l'importance que revêt cette institution pour la politique étrangère des États-Unis. D'autres hauts responsables américains examinent la nécessité de réformer l'ONU, le problème des arriérés des États-Unis, le rôle de cette organisation dans le maintien de la paix et le soutien que les États-Unis apportent aux programmes en faveur des réfugiés. Par ailleurs, six parlementaires présentent des opinions divergentes sur ce que devraient être les relations entre les États-Unis et l'ONU. Deux spécialistes du secteur privé offrent des vues contrastées sur l'engagement des États-Unis envers l'organisation mondiale et sur le scepticisme des Américains à son égard. Enfin, deux documents de référence portent sur la participation des États-Unis aux opérations de maintien de la paix et aux activités de l'ONU dans le domaine humanitaire.