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Accueil lundi 20 septembre 2004

Le rapport sur la liberté religieuse traduit le vif intérêt des É.-U. pour ce dossier

L'ambassadeur John Hanford s'exprime sur les conclusions du rapport 2004


Le 15 septembre, à l'occasion de la publication du rapport 2004 du département d'État sur la liberté de religion dans le monde, M. John Hanford, ambassadeur extraordinaire pour les questions liées à la liberté religieuse dans le monde, a expliqué que ce rapport et l'inclusion de certains pays sur la liste de ceux qui sont « particulièrement préoccupants » en la matière était le « reflet de l'attachement de notre nation à l'idéal qu'est la liberté religieuse et de notre compassion pour ceux à qui cette liberté est refusée ».

Ce rapport annuel, le sixième publié depuis que le Congrès a ordonné la rédaction d'un tel rapport en 1998 en vertu de la Loi sur la liberté de religion dans le monde, fait état des obstacles à la liberté de religion à travers le monde et donne les grandes lignes des progrès réalisés dans ce domaine. Cette année, trois nouveaux pays ont été ajoutés à la liste des pays dits « particulièrement préoccupants » - l'Érythrée, l'Arabie saoudite et le Vietnam - pour avoir commis de graves atteintes à la liberté de religion. Cinq autres : la Birmanie, la Chine, l'Iran, la Corée du Nord et le Soudan, qualifiés de « particulièrement préoccupants » en 2003, figurent à nouveau sur la liste de 2004.

M. Hanford a répondu aux questions de plusieurs interlocuteurs concernant le placement de l'Arabie saoudite sur cette liste, expliquant que la discrimination, aux plans social et légal, et les propos incitant à la haine dont font l'objet des groupes minoritaires, tels que les musulmans chiites - qui se heurtent à une grave discrimination dans les domaines de l'éducation, de l'emploi, et dans les médias et qui se butent à de sérieuses restrictions dans la pratique de leur religion - en étaient les raisons. Il a également fait observer que l'appareil judiciaire saoudien faisait preuve de discrimination contre d'autres groupes de foi différente, soulignant cependant que les responsables saoudiens avaient fait des déclarations publiques incitant à la tolérance et à la modération.

Les États-Unis, a-t-il précisé, continuent, lorsque cela est possible, à mener des initiatives diplomatiques vigoureuses et à de hauts niveaux avec les responsables des pays « particulièrement préoccupants » et leur recommandent des mesures à prendre pour améliorer la liberté religieuse dans leurs pays et éviter leur placement sur la liste.

« Il est important de noter que nos relations avec chacun de ces pays ne se limitent pas à la question de la liberté religeuse et qu'elles reposent sur la coopération dans d'importants domaines et sur des intérêts communs », a-t-il souligné.

« Nous nous efforçons, chez nous et à l'étranger, de faire respecter la liberté de religion comme droit universel, ce qu'elle est effectivement. Une dignité foncière sous-tend les désirs spirituels du cœur humain ; ces aspirations méritent notre respect et exigent notre protection », a affirmé M. Hanford.



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