L'Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture (UNESCO) fut fondée après la Deuxième Guerre mondiale en vue de contribuer à la paix et à la sécurité. La collaboration des nations dans le domaine éducatif, scientifique et culturel demeure un pilier d'un ordre mondial pacifique. Les fondateurs de l'UNESCO étaient convaincus que la coopération internationale cimenterait l'État de droit, le respect des droits de l'homme et la liberté d'expression. Jamais la communauté mondiale n'a ressenti avec une telle urgence la nécessité de redoubler d'efforts en vue de faire progresser ces principes. Le dynamisme des États-Unis au service de la paix et de la sécurité peut aider à fédérer les institutions multilatérales, l'UNESCO notamment, pour qu'elles défendent les valeurs communes capables de promouvoir la tolérance et de déjouer le terrorisme. La nature sacrée de la vie humaine doit répondre à un engagement commun.

Les Américains jouèrent un rôle important dans la création de l'UNESCO. C'est un Américain, l'écrivain Archibald MacLeish, le premier membre américain de son conseil d'administration, qui rédigea le préambule de son acte constitutif, adopté en 1945. Ses premières lignes incarnent pleinement l'esprit de ses fondateurs : « Les guerres prenant naissance dans l'esprit des hommes, c'est dans l'esprit des hommes que doivent être élevées les défenses de la paix. »

C'est dans cet esprit que les États-Unis réintègrent l'UNESCO, en octobre 2003. La paix suppose la construction d'une solide base de savoirs capables de rapprocher les nations, de faire rayonner les libertés fondamentales et de promouvoir la démocratie avec des participants bien informés. L'Amérique œuvrera avec détermination au sein de l'UNESCO en vue d'élargir et d'améliorer l'éducation, de promouvoir le progrès scientifique et la liberté de la presse, de renforcer la compréhension entre les peuples et de protéger le patrimoine culturel mondial.

Les priorités des États-Unis à l'UNESCO »